Colopathie fonctionnelle : tout savoir sur le syndrome du côlon irritable

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colopathie fonctionnelle
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Bénigne mais parfois très invalidante, la colopathie fonctionnelle, plus connue sous le nom de syndrome du côlon irritable, touche environ 5% des Français. Dans cet article, vous trouverez toutes les informations essentielles concernant ce trouble.

 

Colopathie fonctionnelle : fiche d’identité

Colopathie fonctionnelle, syndrome du côlon irritable, syndrome de l’intestin irritable : trois appellations pour un même trouble perturbant le fonctionnement de l’intestin et en particulier le côlon et/ou le gros intestin. Présentation.

 

La colopathie fonctionnelle, qu’est-ce c’est ?

Ce trouble fréquent et sans gravité altère généralement le quotidien des personnes qui en souffrent, à cause de son caractère chronique. La colopathie fonctionnelle est avérée si les symptômes apparaissent au moins un jour par semaine sur les trois derniers mois, le tout durant une période de six mois au moins. Près de 40 % des patients qui en sont atteints souffrent de ce trouble depuis plus de 10 ans, selon la Fondation de recherche sur les maladies de l’appareil digestif et la nutrition.

 

S’il se manifeste généralement à l’âge adulte, ce syndrome peut également toucher les plus jeunes et les femmes sont deux fois plus atteintes que les hommes. Les mécanismes du côlon irritable restent encore mal connus, mais on distingue des caractéristiques communes à la majorité des patients :

  • Les contractions opérées par l’intestin grêle et le côlon lors de la digestion sont trop fortes ou trop faibles, entraînant un déplacement trop rapide ou trop lent des aliments.
  • Les intestins s’avèrent particulièrement sensibles (on parle alors d’hypersensibilité viscérale). Des phénomènes normaux, comme les ballonnements ou les flatulences, sont alors ressentis plus douloureusement.
  • Une infection intestinale aiguë (comme une gastro-entérite), entraînant une inflammation de l’intestin et un déséquilibre de la flore intestinale, peut parfois être l’élément déclencheur de la colopathie fonctionnelle.

 

Les symptômes du côlon irritable

Les symptômes de la colopathie fonctionnelle sont des douleurs abdominales, une sensation d’inconfort due à des ballonnements, flatulences ou bruits intestinaux, ainsi que des troubles du transit tels que la constipation, la diarrhée, voire les deux en alternance.

 

Colopathie fonctionnelle : facteurs et évolution

Plusieurs facteurs peuvent favoriser l’apparition de ce trouble et plusieurs sont généralement associés, à commencer par le stress : la majorité des patients souffrant de colopathie fonctionnelle sont sujets en effet à des périodes d’importante fatigue ou de stress intense. Une intolérance au lactose ou au gluten peut également faciliter sa survenue, de même que certains aliments, comme les crudités, les légumes secs et le choux, en particulier.

 

Du fait de son caractère chronique, ce syndrome peut s’accompagner de différents troubles et maladies sur le long terme, comme des maux de tête, de la fatigue chronique, un syndrome de vessie douloureuse, des reflux ou encore de la fibromyalgie.  

 

Colopathie fonctionnelle : quelle prise en charge médicale ?

La réponse thérapeutique varie d’un patient à l’autre, ses causes n’étant pas les mêmes pour tous. Si la recherche avance activement, l’essentiel de la prise en charge consiste encore à soulager les symptômes. Le syndrome du côlon irritable représente 50 % des consultations en gastro-entérologie.

 

Les traitements pour apaiser la colopathie fonctionnelle 

A partir d’un diagnostic clinique et éventuellement d’une coloscopie en cas de doute sur la présence d’une autre pathologie, le médecin prescrit des traitements adaptés à la symptomatologie du patient :

  • Des laxatifs si vous souffrez de constipation,
  • Des ralentisseurs de transit intestinal et anti-diarrhéiques en cas de diarrhées,
  • Des antispasmodiques et des probiotiques pour soulager les douleurs abdominales et sensations d’inconfort.

Certains cas nécessitent un traitement complémentaire à base de tranquillisants ou d'antidépresseurs, si le syndrome du côlon irritable atteint fortement la qualité de vie.

 

Le suivi chez un nutritionniste

Consulter un nutritionniste permet d’adapter votre alimentation à vos symptômes. La première étape consiste à identifier les aliments favorisant les crises après une phase de rémission du syndrome.

 

Si vous souffrez de constipation, les fibres seront particulièrement conseillées. En cas de diarrhée, c’est l’inverse : réduction des fibres et des produits laitiers, en tout cas temporairement. Pour diminuer les ballonnements, il faudra limiter les crudités, haricots blancs, légumes secs et boissons gazeuses.

 

Nombreux sont les professionnels de santé à recommander d’associer un suivi par un nutritionniste à une thérapie complémentaire telle que l’hypnose ou la sophrologie. Elles permettent notamment de diminuer le stress et d’apprendre à mieux gérer ses symptômes.

 

On résume… La colopathie fonctionnelle ou syndrome du côlon irritable possède des origines diverses. Elle provoque des troubles intestinaux particulièrement handicapants pour les patients, bien qu’elle soit bénigne. Plusieurs traitements permettent d’en soulager les symptômes, faute de pouvoir directement la soigner.  

 

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Incontinence urinaire