Les problèmes d’humidité dans un logement sont la source de nombreux désagréments au quotidien et peuvent détériorer votre logement et votre santé. Voici trois solutions pour agir rapidement.
Causes et conséquences de l’humidité dans un logement
On estime que le taux d’humidité d’un logement est excessif lorsqu’il dépasse les 60 %, le taux idéal se situant entre 45 et 50 %. La première cause d’humidité excessive en intérieur est la mauvaise étanchéité du logement : toiture abîmée, trou ou fissure dans un mur, délabrement des menuiseries (portes et fenêtres) ou, plus rarement, remontée d’humidité par le sol. Les infiltrations d’eau ont des conséquences sur le logement lui-même : d’abord avec le développement de moisissures, de taches sur les murs et les plafonds, le décollement de l’éventuel papier peint, la formation de condensation sur les vitres, des odeurs désagréables qui imprègnent les vêtements… À terme, si ce problème n’est pas réglé, il peut également entraîner des troubles respiratoires, l’apparition d’allergies aux moisissures ou aux acariens, ou encore de l’asthme, voire des bronchites, chez les habitants.
Solution 1 : ventiler la pièce
La ventilation de la pièce est le premier point à vérifier : en effet, l’air stagnant aggrave les problèmes d’humidité. Pour assurer une bonne ventilation de la pièce, il est fondamental de l’aérer très régulièrement : ouvrez portes et fenêtres au moins 10 minutes par jour, et utilisez un ventilateur pour faire circuler l’air. À terme, il est important d’installer un extracteur d’air (type VMC), notamment dans les pièces humides (salle de bain, cuisine).
Solution 2 : absorber l’humidité avec des méthodes naturelles
Si les méthodes naturelles pour humidifier une pièce sont connues (un verre d’eau sur le radiateur, par exemple), l’inverse l’est moins. Pourtant, il existe des matériaux naturels capables d’absorber l’humidité. L’argile, le charbon ou le sel en sont de bons exemples et il est possible de fabriquer soi-même des absorbeurs d’humidité. Autre méthode naturelle, les plantes comme l’orchidée, l’épiphyllum ou le nephrolepis ont l’avantage d’être gourmandes en humidité. Pour autant, dans les deux cas, les effets seront limités et conviendront plus en tant que solution d’appoint ou pour réguler un faible dépassement du taux d’humidité idéal.
Solution 3 : utiliser un déshumidificateur
Le déshumidificateur d’air est l’alternative la plus efficace pour faire baisser le taux d’humidité dans une pièce. En fonction de ses performances, il peut traiter une surface plus ou moins grande. Il existe différents types de déshumidificateurs d’air : à condensation ou à absorption, mais ce sont généralement les derniers, employant du gel de silice, qui sont les plus utilisés dans les habitations.
Conclusion : Les techniques de déshumidification sont intéressantes pour limiter une hygrométrie anormale. En revanche, elles ne résolvent pas le problème à la source : si le taux d’humidité est très important, il convient d’envisager des travaux dans votre logement.