Le vrai du faux : Est-il réellement bon de faire des haltères tous les jours ?

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La musculation avec des haltères est une pratique populaire pour renforcer les muscles, améliorer la condition physique et perdre du poids. Cependant, est-il bon d’en faire trop ? 

 

Vrai, la musculation avec des haltères a des avantages 

 

Le renforcement musculaire

L’usage des haltères permet de développer la masse musculaire. Pour cela, il est inutile de soulever des charges lourdes, mais il faut le faire régulièrement. Il est tout à fait possible de réaliser de très bonnes séances avec des haltères allant de 5 à 10 kilos chacun. Il suffit d’effectuer plusieurs séances de 10 levées en fonction de votre niveau, 2 à 3 fois par semaine.

 

La perte de poids

Si la musculation peut accroitre votre masse musculaire, cette pratique augmente parallèlement votre métabolisme basal, qui va continuer de brûler de l’énergie et donc des graisses après une séance intense. Pendant l’exercice, les réserves de masse grasse sont également mobilisées.

 

L’amélioration de la santé

Associée à une alimentation équilibrée, la musculation va enfin vous permettre de mieux réguler votre métabolisme notamment votre masse graisseuse, de retrouver du tonus avec un corps mieux sculpté et une silhouette affinée.

 

Faux, il existe des risques de surentraînement dus à une pratique quotidienne 

 

Afin de permettre à la fibre musculaire de récupérer, il est important de respecter des périodes de repos. Reste à connaître les limites de votre organisme.

 

Des douleurs musculaires et des courbatures, ainsi que des blessures graves 

S’il est toujours possible de ressentir quelques courbatures, il est important de les prendre en compte. Inutile de forcer lorsque la douleur persiste, il est préférable d’effectuer une séance légère en vous étirant soigneusement et en buvant beaucoup pour éliminer les toxines. Répété trop souvent, qui plus est dans une mauvaise posture et avec un poids trop fort, un geste anodin peut aussi vite entraîner une blessure, surtout si vous négligez vos phases de récupération. Si c’est le cas, il faut stopper votre activité et consulter un spécialiste.

 

Les conséquences morales 

Connaissez-vous la bigorexie ? Ce terme qualifie la dépendance à l’activité physique, qui résulte d’une pratique sportive excessive. Votre corps devient dépendant à la dopamine et aux endorphines et en redemande. La pratique sportive est saine tant qu’elle reste maîtrisée et qu’elle respecte au moins une journée de repos entre chaque entraînement, pour la récupération physique et mentale. Au-delà d’une dizaine d’heures par semaine pour un sportif amateur, le comportement peut devenir une obsession et augmenter le risque de blessures. 

 

Nos conseils pour une pratique saine et constructive 

 

Si vous voulez que la pratique des haltères soit efficace et s’intègre dans un travail d’ensemble, voici nos conseils : 

   

  • Adopter un mode de vie sain : N'oubliez jamais qu'une alimentation variée et équilibrée ainsi qu'un mode de vie sain (bien dormir, pas de tabac ni de drogues) restent les éléments clés de votre santé physique et psychique. 

 

  • Pratiquer régulièrement votre activité : Il vaut mieux réaliser des séances courtes de 30 à 45 minutes plusieurs fois par semaine, plutôt qu'un seul entraînement de 2 h par semaine. 

 

  • Varier les exercices : Sur vos différentes séances hebdomadaires, vous pouvez réaliser des exercices fractionnés (High Intensity Interval Training) en alternance avec des exercices de renforcement musculaire (avec un vélo elliptique type Arc Trainer par exemple) en alternance avec 2 séances de renforcement musculaire de même durée, sur lesquelles vous allez cibler différents groupes de muscles. 

 

  • Prévoir des périodes de repos d’au moins 24h entre les entraînements. 

 

En conclusion, que vous soyez débutant ou confirmé, nous vous déconseillons de pratiquer les haltères tous les jours. Afin de garder le bon rythme sur le long terme, il est plutôt recommandé d’alterner des exercices fractionnés et du renforcement musculaire. De plus, il est préférable d’accompagner ces efforts par une meilleure hygiène de vie.