L’efficacité de certaines “médecines douces” a été démontrée pour lutter contre le stress, l’un des plus grands petits maux du quotidien. Mais quelles sont-elles et comment choisir ? On vous guide
Médecines douces : qu’est-ce-que c’est exactement ?
Également appelées médecines alternatives, médecines naturelles ou encore médecines parallèles et complémentaires, les médecines douces existent parfois depuis des siècles. Il s’agit d’un ensemble de techniques ou traitements divers prodigués en complément de la médecine conventionnelle classique.
Plutôt que des pathologies précises (qui nécessitent d’être prises en charge par un médecin), les médecines douces ciblent l’amélioration du bien-être et de la santé d’une manière globale : diminution du stress, amélioration du sommeil, de la nutrition, préparation mentale et physiologique à l’accouchement, meilleure appréhension des maux de l’hiver, douleurs passagères... Les champs d’action des médecines douces sont très variés ! Elles peuvent offrir une alternative aux traitements médicamenteux quand ces derniers ne sont pas indispensables notamment.
Médecines douces : gare à leur reconnaissance !
En France, l’exercice des professions médicales et auxiliaires médicaux est strictement encadré par le code de la santé publique (CSP).
Avant de s’orienter vers une médecine douce et de choisir son thérapeute, il est donc nécessaire de s’assurer que cette pratique est bien reconnue et encadrée par une réglementation. Heureusement, il est désormais courant qu’un professionnel de santé ajoute la corde de la pratique d’une médecine douce à son arc… et à sa plaque professionnelle.
Si, malgré ces critères, vous n’êtes pas convaincus, sachez que ce thérapeute doit être en mesure de vous renseigner au maximum sur sa formation, le déroulé d’une séance et bien sûr, sa pratique.
Médecines douces : des pratiques multiples
Du fait de leur reconnaissance, certaines médecines douces sont plus particulièrement répandues en France : acupuncture, ostéopathie, homéopathie, sophrologie, yoga, naturopathie, phytothérapie, réflexologie, chiropraxie ou encore méditation. Certaines d’entre elles peuvent vous être proposées en milieu hospitalier ou en clinique, preuve de leur intérêt thérapeutique. D’autres commencent à émerger et réunir de plus en plus d’adeptes : art-thérapie, hypnose, kinésiologie, musicothérapie, reiki mais aussi taï chi.
En fonction des pays, la réglementation des médecines douces est plus ou moins stricte et certaines s’avèrent particulièrement encadrées.
Médecines douces contre le stress : une efficacité prouvée
De plus en plus répandu et responsable de troubles physiques et psychologiques divers, le stress est un fléau occidental. Ainsi, 89% des français le subiraient, selon une étude réalisée par Opinion Way.
Pour lutter contre le stress, mieux le gérer et le diminuer, certaines médecines douces s’avèrent efficaces… et le prouvent !
Première preuve ? Elles sont de plus en plus intégrées en milieu hospitalier, où elles sont proposées comme compléments à la prise en charge médicale conventionnelle, permettant en plus de détendre les patients.
Deuxièmement, il est aujourd’hui courant que l’une ou l’autre de ces médecines douces soit directement recommandée par un professionnel de santé, voire prescrite par un médecin en parallèle d’un traitement médicamenteux léger, par exemple. Les médecines douces complémentaires à la médecine conventionnelle sont d’ailleurs approuvées par l’Académie nationale de médecine et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Enfin, et sauf en cas de pathologie avérée, les médecines douces offrent une alternative à la prise de médicaments.
Quelles sont les médecines douces les plus efficaces contre le stress ?
Certaines médecines douces ou alternatives peuvent être efficaces pour lutter contre le stress. Citons :
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L’ostéopathie contre les douleurs lombaires, vertiges, troubles digestifs… Autant de maux pouvant être provoqués par le stress ! En fonction de l’endroit concerné par ces manifestations anxieuses, l’ostéopathe pratiquera des gestes précis et ciblés (au niveau du crâne ou du ventre, par exemple).
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La sophrologie est technique verbale, qui n’a pas recours au toucher. Son objectif est de détendre physiquement et mentalement le patient, en travaillant sur la respiration, la décontraction des muscles de chaque « système » composant le corps (de la tête au bout des pieds), mais aussi la visualisation mentale d’images apaisantes et rassurantes. A la clé : une meilleure gestion du stress, avec moins d’effets néfastes.
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La phytothérapie est également surnommée « médecine par les plantes ». Vous l’aurez compris, elle permet de soulager le stress grâce aux végétaux, sous forme d’infusion, en poudre, ou encore en ampoule. Les bienfaits des plantes médicinales sont connus depuis de nombreux siècles et requièrent un véritable savoir-faire.
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Le massage : objectif, relaxation mentale et physique. Bien pratiqué, un massage pourrait diminuer le niveau de stress dès 10 minutes, d’après une étude publiée dans la revue Scientific Reports en 2020.
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La méditation : répartie en de nombreux types, cette médecine douce consiste à se concentrer exclusivement sur le moment présent, sans jugement d’aucune sorte. Elle permettrait de mieux lutter contre le stress et l’anxiété, notamment.
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L’acupuncture consiste en la stimulation, à l’aide d’aiguilles adaptées dans la plupart des cas, de points précis de votre corps, afin d’agir sur les « nœuds » responsables de votre stress.
- L’hypnose se définit par un état mental modifié qui permettrait de mieux prendre conscience des causes de son stress et d’effectuer une forme d’auto-analyse.
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Le yoga consiste enfin en la réalisation d’exercices de respiration et de postures (en fonction du type de yoga choisi, car il en existe de nombreux) basées sur l’énergie vitale ou naturelle. Il agit sur le rythme cardiaque, la circulation sanguine ou encore le taux de cortisol, en lien avec le stress.
A vous de trouver la médecine douce qui vous fera le plus grand bien !
Sources & références :
- https://www.le-guide-sante.org/actualites/forme-et-bien-etre/medecines-douces-guide-recommandations
- https://www.medoucine.com/maux-troubles/stress-anxiete-phobies
- https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/qualite-des-soins-et-pratiques/securite/article/les-pratiques-de-soins-non-conventionnelles