Pollens ou acariens : comment reconnaître les allergies du printemps ?

Image
pollens
Body

Avec le printemps, il n’y a pas que le beau temps et les bourgeons qui reviennent, mais aussi les allergies. Tour d’horizon des principales allergies printanières et des manières de s’en protéger ou de les traiter.

 

Pourquoi le printemps est une saison propice aux allergies

 

Pour les allergiques, le printemps constitue un cocktail explosif ! Pollinisation des végétaux d’un côté, vent modéré et soleil de l’autre, sans oublier une alternance entre temps sec (propice à la propagation des pollens) et humide (favorable aux acariens). En effet, pollens et acariens représentent les deux principales sources d’allergies printanières.

 

Allergies aux pollens, mode d’emploi

Avec les beaux jours, les végétaux entament leur phase dite de « pollinisation », autrement dit leur reproduction. Les pollens, composés de gamètes mâles et de protéines, profitent du vent pour voyager et trouver une zone où se reproduire… mais aussi provoquer des allergies, lorsqu’ils entrent en contact avec les yeux ou les voies respiratoires !

Parmi les pollens les plus allergisants, on trouve ceux des bouleaux, platanes, cyprès et plus largement des graminées. Consultez notre article dédié pour reconnaître et soigner votre allergie au pollen.

 

Les acariens, ces petites bêtes qui raffolent des grosses (et de la poussière)

Microscopiques (entre 0,1 et 0,5 millimètres) et d’une durée de vie comprise entre 2 et 4 mois, les acariens appartiennent à la famille des arachnides. Ils prolifèrent au sein de votre intérieur et raffolent tout particulièrement de votre lit, de vos canapés et fauteuils et, plus largement, de toutes les sources de poussière et de squames (cellules de peaux mortes). Ils peuvent se reproduire très rapidement, en particulier lorsque deux éléments sont réunis : la chaleur et l’humidité. Ce qui explique pourquoi le printemps marque le début de leur période de prolifération, qui prend fin en automne.

La carapace, les déjections et les particules de désagrégation d’acariens morts sont particulièrement allergisantes, bien plus que l’animal en lui-même.

 

Allergies du printemps : comment les reconnaître ?

 

La plupart des symptômes liés à ces allergies apparaissent au printemps : rhume des foins, également appelé rhinite allergique, en est la principale manifestation. Les allergies printanières se révèlent par des troubles au niveau de la sphère ORL dans la plupart des cas.

 

Allergies : quels sont les symptômes ?

Une allergie au pollen se manifeste essentiellement par des réactions au niveau des yeux et des voies respiratoires. En particulier :

  • Les yeux qui coulent et/ou qui piquent
  • Les paupières gonflées
  • Des éternuements répétés
  • Le nez bouché ou qui coule
  • Irritations de la gorge, du nez ou des oreilles
  • Maux de tête

S’ils sont bénins, ces symptômes peuvent néanmoins provoquer de l’irritabilité, des troubles du sommeil et donc de la fatigue.

En cas d’allergie aux acariens, qui peut survenir même si ces derniers sont peu nombreux si vous y êtes très sensible, les symptômes sont relativement similaires :

  • Irritations des muqueuses ou de la peau, pouvant provoquer rhinite allergique, conjonctivite ou eczéma.
  • Troubles respiratoires pouvant aller de la gêne respiratoire à l’asthme, en passant par la toux.

 

 

Allergies : quels traitements ?

Une fois le diagnostic établi grâce aux tests d’allergie, effectués par un médecin allergologue, plusieurs traitements sont disponibles. A commencer par la désensibilisation : votre organisme est alors mis en contact quotidien, à faible dose, avec l’allergène concerné. Votre médecin peut également vous prescrire des antihistaminiques pour soulager vos symptômes, des bronchodilatateurs ou des dérivés de la cortisone en cas de troubles respiratoires et en fonction de leur sévérité.

Des mesures d’hygiène et sanitaires vous sont également recommandées : effectuer des lavements de nez et des yeux régulièrement.

 

Quelques conseils pour lutter contre votre allergie

 

Pollens ou acariens, voici trois conseils essentiels pour moins souffrir de votre allergie :

 

Aérez votre logement

Un gage de fraîcheur et d’épuration : si vous êtes allergique aux pollens, privilégiez la soirée pour aérer, afin qu’ils ne pénètrent pas dans votre domicile. En ce qui concerne les acariens, l’aération est l’un de leurs pires ennemis : elle rafraîchit votre intérieur et donc, diminue les conditions de développement de ce microscopique animal. Idéalement, la température de votre intérieur ne devrait pas dépasser 19°C. En outre, aérer est l’un des meilleurs moyens de chasser les poussières, dont raffolent les acariens.

 

Nettoyez régulièrement votre intérieur

Pour aller de pair avec l’aération, rien de tel qu’un bon ménage ! A effectuer régulièrement, pour limiter un maximum la poussière et l’éliminer au fur et à mesure. Attention : ne vous contentez pas d’un ménage superficiel, mais effectuez-le en profondeur, sans oublier les bibelots où peuvent également se nicher les acariens ! Enfin, accordez un soin particulier au nettoyage de votre literie et de vos textiles.

Pour aller plus loin, découvrez les 5 moyens de limiter votre exposition aux acariens.

 

Consultez votre médecin

A commencer par votre médecin traitant, qui pourra vous recommander un allergologue. Ce dernier, médecin spécialiste, vous aidera à identifier les allergènes responsables de vos symptômes, en procédant à des tests d’allergie cutanés ou sanguins.