Allergies alimentaires : 5 conseils pour réduire les risques chez votre enfant

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Allergies alimentaires : 5 conseils pour réduire les risques chez votre enfant
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Dès le plus jeune âge, des allergies alimentaires peuvent se déclarer, avec des symptômes plus ou moins prononcés et contraignants au quotidien. Mais il est possible de réduire les risques que cela arrive.

 

Allergies alimentaires chez l’enfant : comment les reconnaître ?

 

Une allergie alimentaire rassemble un ensemble de réactions immunitaires anormales. Elles surviennent après que votre enfant ait ingéré un aliment en particulier. Normalement inoffensif pour l’organisme, il est considéré dans ce cas, comme un allergène.

Une allergie alimentaire se déclare au niveau de la paroi du tube digestif. Le premier contact de l’organisme avec l’allergène n’entraîne aucun symptôme. En revanche, une sensibilisation envers cet aliment se met en place, avec la production d’anticorps dirigés contre lui. Lors du deuxième contact, certaines cellules spécifiques du système immunitaire (les mastocytes) sont stimulées et réagissent : elles libèrent des substances (comme l’histamine, par exemple) responsables de certaines réactions inflammatoires. 

 

Les produits concernés par les allergies alimentaires chez l’enfant

 

La liste des allergènes identifiés est régulièrement révisée au fil des recherches scientifiques. Elle contient des aliments, mais aussi des additifs et des dérivés alimentaires. La présence de chacune de ces substances doit être mentionnée sur les étiquettes des produits alimentaires commercialisés. Actuellement, on dénombre 14 allergènes alimentaires, dont les plus récurrents sont : 

 

  • L’œuf ;

  • Les protéines de lait de vache ; 

  • L’arachide ; 

  • Les fruits à coque ; 

  • La moutarde ; 

  • Le poisson. 

 

Allergies alimentaires chez l’enfant : quels symptômes ?

 

Les symptômes d’allergie alimentaire diffèrent entre un adulte et un enfant. Chez ce dernier, les principales manifestations d’une allergie liée à un aliment sont : 

 

  • Une rhinite (ou rhume) ; 

  • Des poussées d’eczéma atopique (un symptôme particulièrement fréquent chez les enfants allergiques de moins d’un an) ; 

  • De l’asthme ; 

  • De l’urticaire localisé ou généralisé, parfois avec un œdème en plus ; 

  • Des troubles digestifs (en particulier si l’un des parents est également allergique) : douleurs abdominales, reflux gastro-œsophagiens (RGO), vomissements ou encore diarrhées. 

 

Comment réduire les risques d’allergies alimentaires pour votre enfant ?

 

Certaines mesures permettent d’atténuer voire d’éviter les manifestations allergiques chez votre enfant :

 

#1 Une alimentation variée et équilibrée dès la grossesse

 

Si peu de mesures s’avèrent véritablement efficaces en prévention, la plus utile d’entre elles consiste à adopter une alimentation variée et équilibrée pendant votre grossesse. Autrement dit, si rien ne le justifie (et mis à part les aliments déconseillés pour toutes les femmes enceintes), évitez de mettre en place un régime d’exclusion. 

 

#2 Prévention des allergies alimentaires chez votre enfant : privilégiez l’allaitement 

 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande d’allaiter exclusivement votre bébé pendant ses six premiers mois de vie, puis de l’allaiter jusqu’à 2 ans, une fois la diversification alimentaire mise en place. Sachez que le lait maternel ne présente absolument aucun risque d’allergie pour votre bébé. En outre, du fait des nombreux bienfaits qu’il représente pour le système immunitaire de votre enfant, votre lait le protège naturellement contre les allergènes. Bien sûr, libre à vous d’allaiter ou non ! L’essentiel est d’être en phase avec vos choix.

 

#3 Evitez l’aliment suspecté

 

Le meilleur moyen d’éviter l’allergie à votre enfant ? Limiter sa consommation des aliments suspectés. Mais attention, il est déconseillé de mettre en place un véritable régime de restriction avant d’en avoir discuté avec votre médecin et surtout, avant que le diagnostic d’allergie alimentaire n’ait été posé, à la suite du bilan allergologique. 

 

#4 En cas de symptômes allergiques, prenez rendez-vous avec votre pédiatre ou votre allergologue

 

Vous constatez l’apparition d’un ou de plusieurs symptômes allergiques et suspectez une allergie alimentaire ? Prenez rendez-vous avec votre pédiatre ou un autre spécialiste : l’allergologue. Le médecin procédera alors au bilan allergologique qui se déroule en quatre étapes : 

  • L’enquête alimentaire, sous forme d’interrogatoire.

  • Les tests cutanés qui consistent à mettre les allergènes suspectés en contact physique avec votre enfant, de manière encadrée et éphémère.

  • Si cette étape n’a pas été concluante ou réalisable, des tests sanguins peuvent être pratiqués. 

  • Dernière étape : l’éviction puis la réintroduction progressive de l’allergène suspecté, en observant l’apparition des symptômes au fur et à mesure. 

 

Si l’allergie alimentaire est confirmée, certaines mesures médicales pourront vous être recommandées par votre spécialiste : 

  • Un traitement médicamenteux, à base d’antihistaminiques.

  • Des techniques de désensibilisation sous-cutanées ou orales. 

 

#5 Régime d’éviction des allergènes : faites-vous accompagner par un diététicien

 

Le régime d’éviction doit impérativement être prescrit par votre médecin avant d’être mis en place. Comme son nom l’indique, ce régime exclut les allergènes identifiés, avec tous les aliments qui les contiennent. Pour éviter les erreurs involontaires dans la mise en place de ce régime particulier et pour assurer à votre enfant une alimentation équilibrée malgré tout, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un diététicien. Un accompagnement d’autant plus précieux qu’un régime d’éviction implique une attention décuplée envers les étiquettes des produits alimentaires, notamment. Sans oublier que cela implique aussi des préparations particulières pour les repas de votre enfant.