« Mieux vaut prévenir que guérir », dit l’adage. Appliqué aux allergies saisonnières, mieux vaut connaître la période où les agents allergènes sévissent pour prévenir ou limiter les symptômes allergiques ! Mode d’emploi.
Pourquoi est-il important de connaître son calendrier des allergies ?
A chaque région et période leurs agents allergènes ! En fonction des prévisions météorologiques, de l’altitude, des plantations… Certains agents allergènes se développent plus intensément que d’autres pour une zone géographique en particulier. Si vous êtes allergique, il est essentiel de connaître les prévisions concernant « votre » agent allergène suffisamment en amont pour prévenir ou diminuer vos symptômes.
Par exemple, si vous êtes allergique au pollen de bouleau, renseignez-vous sur la période de pollinisation de cet arbre dès l’hiver, en particulier si vous vivez dans le sud. Par la suite, consultez les prévisions du RNSA (Réseau national de surveillance aérobiologique) régulièrement jusqu’à la fin de l’été, afin d’adapter vos déplacements si besoin.
Printemps et été : les saisons phares des allergies
Principale cause d’allergie : les pollens. Ils sont suivis de près par les acariens qui connaissent aussi leur période de prédilection pour sévir. Quelles sont ces périodes et quels sont les agents allergènes concernés ? On fait le point.
De fin janvier à mai : gare aux pollens des arbres !
Le sud de la France est la première zone concernée par la pollinisation allergique de certains arbres en particulier : cyprès, genévrier… sont parmi les premiers à produire du pollen dès la fin janvier ou en février. Puis d’autres agents allergènes prennent la suite : pollen de châtaignier, noisetier, bouleau, charme, platane, notamment.
Du printemps à la fin de l’été, graminées et herbacées
Au printemps, les graminées commencent aussi leur pollinisation. Cette saison est la « période phare » des allergies saisonnières. Les graminées regroupent un grand nombre d’espèces de plantes (hors arbres) qui développent des graines : elles ne sont pas moins de plusieurs milliers à travers le monde. En France, leur période de pollinisation s’étend du printemps jusqu’à juillet en moyenne. Les herbacées prennent le relais dès le mois de juillet, jusqu’à fin octobre dans certaines régions, soit durant tout l’automne.
Et les acariens ?
Ces arachnides microscopiques raffolent des intérieurs, et plus particulièrement des zones et meubles qui comportent un grand nombre de squames, des particules de peau mort) : literie, fauteuils, moquettes, tapis, rideaux… De quoi leur permettre de se nicher, se nourrir et se développer tout au long du printemps, jusqu’à la baisse des températures puisque c’est la chaleur et l’humidité qui favorisent leur prolifération. Les acariens ne piquent pas et ne transmettent aucune maladie, mais peuvent s’avérer de redoutables agents allergènes si vous êtes sensible à leur contact.
Allergies saisonnières : êtes-vous concerné ?
Première étape pour le savoir : identifier les symptômes dont vous souffrez. Nez bouché, qui coule, yeux rouges et irrités, de même pour la gorge… Ces signes correspondent à la rhinite allergique, plus communément appelée rhume des foins : cette affection bénigne est caractéristique d’une allergie saisonnière.
Pour le confirmer et pouvoir soulager ces symptômes, il est essentiel de prendre rendez-vous avec votre médecin traitant qui pourra vous orienter vers un allergologue. Ce dernier vous fera sans doute passer certains tests, en vous mettant directement en contact avec les agents allergènes suspectés. En fonction de vos réactions, l’élément responsable de votre allergie sera identifié. Vous pourrez alors établir votre calendrier des allergies pour adapter vos habitudes en conséquence, voire débuter un traitement de désensibilisation.