Très sollicitée au quotidien, le genou est une articulation à laquelle il faut prêter attention. D’une douleur passagère ou d’une blessure plus importante peuvent découler des maux chroniques et des complications sans le maintien d’une genouillère. Un avis médical est à prendre pour pouvoir choisir le modèle adapté à vos besoins, car il dépend avant tout de vos besoins.
Le genou, une articulation sujette aux blessures
Le genou supporte le poids de notre corps et son bon fonctionnement est indispensable à notre mobilité. Il est composé de 3 os, la rotule, le tibia et le fémur, qui sont reliés entre eux par un complexe ligamentaire et tendineux. Ces différentes parties lui permettent de répondre aux sollicitations les plus intenses, comme lorsque nous pratiquons nos sports favoris. Malheureusement, il n’est pas rare de lui en demander trop… Entorse, rupture des ligaments, syndrome rotulien ou arthrose, voici les principales blessures et pathologies du genou.
L’entorse du genou
L’entorse du genou est une blessure ligamentaire. Les structures ligamentaires aident à stabiliser l’articulation du genou. Au cours d’une activité sportive, à la suite d’une chute ou d’un faux mouvement, les ligaments peuvent se déchirer. Mal soignée, une entorse peut être à l’origine d’une instabilité chronique du genou.
L’arthrose du genou
L’arthrose du genou, ou gonarthrose, est la plus fréquente de tous les types d’arthroses. Ce phénomène lié à l’âge se manifeste par une destruction progressive des cartilages articulaires. Certains facteurs peuvent favoriser son apparition comme l’inactivité, le surpoids ou encore les déviations de l’axe de la jambe.
Le syndrome rotulien
L’os de la rotule joue un rôle important dans les mouvements de flexion et d’extension du genou. Le syndrome rotulien, dû à un fonctionnement anormal de l’articulation, fait partie des blessures courantes chez les sportifs qui sollicitent beaucoup leurs genoux. Il provoque notamment une usure prématurée du cartilage lié à un emboîtement dysharmonieux de la rotule.
Les traumatismes du genou
Les traumatismes du genou regroupent plusieurs types de blessures en général liées à la pratique sportive (football, basket, ski, rugby, et autres sports à pivots). Parmi les plus courants on trouve la rupture des ligaments, les lésions méniscales, la luxation de la rotule ou encore les fractures.
Choisir une genouillère adaptée à ses besoins
En fonction de votre blessure et de l’intensité de votre douleur, votre genou aura besoin de soins spécifiques. Dans ce processus, et pour votre bon rétablissement, le choix de la genouillère est clé. Il doit se faire en connaissance de cause, avec l’avis d’un médecin et d’un kinésithérapeute. Il existe différents types de genouillères.
La genouillère de maintien
Aussi appelée genouillère proprioceptive, la genouillère de maintien accompagne les mouvements du genou. Sous forme de tricot de compression, elle est utilisée pour les douleurs légères de l’articulation ou en reprise d’activité sportive post-traumatique. D’autres lésions comme la laxité chronique ou les œdèmes peuvent nécessiter une genouillère de maintien.
La genouillère rotulienne
La genouillère rotulienne a pour fonction d’empêcher tout mouvement de latéralité en emprisonnant la rotule. La stabilité du genou est alors améliorée. Aussi, plus l’instabilité de la rotule est grave, plus la genouillère doit être rigide. Parmi les troubles qui nécessitent de porter une genouillère rotulienne on peut citer le syndrome rotulien, les subluxations, les atteintes du cartilage ou du tendon, l’ablation d’un ménisque ou encore l’arthrose légère.
La genouillère ligamentaire
Préconisée en cas d’entorses légères à graves, la genouillère ligamentaire stabilise le genou pour favoriser la réparation ligamentaire. Elle a une fonction de maintien mais dispose également de renforts latéraux plus ou moins rigides selon le besoin. Les modèles les plus rigides sont généralement utilisés en cas de rupture ligamentaire ou lésion méniscale.
La genouillère d’immobilisation
Plus qu’une genouillère, on peut parler d'attelle d’immobilisation utilisée dans les situations d’urgence ou à la suite d’une opération. En immobilisant complètement le genou, elle permet la cicatrisation et évite les mauvais mouvements ou les chutes dues à une faiblesse musculaire.
Nous le rappelons, le choix d’une genouillère doit toujours se faire avec un avis médical, une genouillère mal adaptée pouvant aggraver votre pathologie.
Bien utiliser sa genouillère
Maintenant que vous avez identifié le type de genouillère adapté à votre situation, deux autres considérations sont à prendre en compte pour vous assurer une action thérapeutique optimale. Comment mettre sa genouillère et quand la porter ?
Pour être efficace, une genouillère doit être bien positionnée
Pour être efficace, votre genouillère doit être à la bonne taille. Pour cela, en plus du maintien nécessaire, il faut connaître au préalable votre taille de genou. Chaque modèle à son tableau de mesure auquel vous pourrez vous référer. Il existe des genouillères spécifiques pour les enfants.
Doit-on porter sa genouillère en permanence ?
S’il s’agit d’une douleur légère et passagère et que votre genouillère de maintien vous soulage, il n’y a pas de contre-indication à la porter autant que vous le souhaitez. Dans les autres cas, il est conseillé de demander l’avis d’un professionnel de la santé qui saura vous indiquer la fréquence à laquelle porter votre genouillère en fonction de vos besoins.
Et, si la douleur s’installe ou s’aggrave, il convient de consulter à nouveau un médecin.