Vous avez décidé d’arrêter de fumer ? Bravo ! Mais vous le savez déjà, la route vers le sevrage peut être semée de moments de stress et de nervosité. Alors comment y faire face pour tenir dans la durée ? Nos conseils.
Stress, nervosité et tabac : un cercle vicieux
De nombreux fumeurs le disent : lorsqu’ils ressentent du stress, ils éprouvent encore plus le besoin de fumer et ressentent alors un état de relaxation immédiat. Mais qu’en est-il vraiment ? En réalité, la nicotine possède un effet apaisant très bref et, au contraire, cette substance psychoactive vient augmenter le niveau de stress et d’anxiété des fumeurs, à cause des effets de la dépendance. Ces sentiments désagréables sont ressentis tant que le besoin de nicotine n’a pas été assouvi. Il s’agit donc d’un cercle vicieux. Lorsqu’il se répète et s’inscrit dans la durée, le tabagisme modifie le fonctionnement du cerveau, ce qui augmente le niveau de stress, d’anxiété et de nervosité.
Nos 5 conseils pour arrêter de fumer sans stress ni nervosité
Lorsque vous arrêtez de fumer, ressentir du stress ou de la nervosité fait partie du processus de sevrage. Ce sont des signes à part entière du manque de nicotine. Rassurez-vous, il existe des solutions simples pour y faire face et prévenir ces sensations désagréables.
#1 Identifiez les causes de stress ou d’énervement
Quels sont les événements, les habitudes ou actions du quotidien qui provoquent votre anxiété ou votre agacement ? Les identifier clairement vous permettra de réfléchir aux moyens de les éviter quand c’est possible, ou de mieux les supporter. Plutôt que de vous énerver et de risquer de craquer sur une cigarette, n’hésitez pas à vous isoler quelques instants pour mieux revenir.
#2 Besoin d’adapter votre traitement par substituts nicotiniques ?
Vous suivez un traitement par substituts nicotiniques (TNS) mais ressentez régulièrement du stress ou de l’énervement ? Il est possible que votre traitement doive être adapté ou modifié, car le dosage ne semble pas vous convenir. Car bien dosés, les TNS aident réellement à réduire la sensation de manque et ses conséquences. Bref, ils sont censés vous aider à réduire votre stress et votre irritabilité. Parlez-en avec votre médecin traitant ou votre tabacologue.
#3 Pratiquez une activité physique régulière
C’est reconnu : le sport et l’activité physique agissent comme des anti-stress en plus d’être particulièrement recommandés pour la santé. Lutte contre la sédentarité, amélioration du sommeil, de la digestion ou de la santé mentale... Rester en mouvement est bénéfique à plus d’un titre et peut devenir votre meilleur allié contre le stress ou l’énervement lors de votre arrêt du tabac. A raison de 30 minutes minimum par jour, au moins 3 jours par semaine, vous en ressentirez très vite les bienfaits.
#4 Quelles médecines douces pour vous détendre ?
En association avec un suivi médical régulier, certaines médecines douces peuvent vous aider à vous détendre et vous relaxer. Certaines sont tout particulièrement recommandées par les professionnels de santé pendant l’arrêt du tabac, en particulier celles qui vous proposent des exercices de respiration et de relaxation, comme la sophrologie ou encore l’hypnose.
#5 Un accompagnement psychologique en cas de stress persistant
Les thérapies comportementales et cognitives (TCC) en particulier sont adaptées pour modifier un comportement qui engendre des réactions négatives : typiquement ce qu’il se passe lors de l’arrêt du tabac. Ces thérapies vous donnent des clés pour mieux réagir face à un comportement qui pose problème, d’autant plus lorsqu’il entraîne du stress ou de l’anxiété. Bien sûr, tout autre accompagnement psychologique par un professionnel de santé mentale est envisageable, du moment qu’il vous correspond et vous permet de vous sentir mieux !