L’autopalpation fait partie des actions de prévention du cancer du sein, à condition toutefois de la pratiquer de manière appropriée. Ce mois d’Octobre Rose est l’occasion de faire le point ce que vous devez savoir avant de débuter l’autopalpation.
Qu’est-ce que l’autopalpation ?
De son nom complet autopalpation mammaire, cette pratique consiste à s’auto-examiner les seins afin de repérer une anomalie éventuelle.
Autopalpation : quels avantages ?
A l’occasion d’Octobre rose, les recommandations d’autopalpation se multiplient en France. Il faut dire que cette habitude est utile, car elle peut contribuer à dépister précocement un cancer du sein. Comme pour tout cancer, plus la maladie est dépistée tôt, plus elle a de chances de mieux répondre au traitement et de guérir. Cette pratique vous permet de devenir véritablement actrice de votre santé, en collaboration avec votre médecin traitant, votre gynécologue ou votre sage-femme.
L’autopalpation est une bonne pratique quand elle est effectuée dans de bonnes conditions et surtout en complément d’une « valeur sûre » : le dépistage organisé du cancer du sein, qui comprend une mammographie, un examen entièrement pris en charge par l’Assurance maladie et à renouveler tous les 2 ans entre 50 et 74 ans.
Comment réussir votre autopalpation ?
Il est recommandé d’effectuer votre autopalpation une fois par mois, à partir de 25 ans. De préférence en-dehors de la période des règles, afin que vos seins soient plus souples et moins sensibles.
Cinq minutes suffisent : assurez-vous d’être détendue et face à un miroir, car l’aspect visuel de vos seins est aussi important. En plus de palper, prenez également le temps d’observer tous les détails. Cela concerne vos seins, mais aussi vos mamelons et vos aisselles. Vous devez bien sûr ne pas porter de vêtement pour vous autopalper dans de bonnes conditions.
Certains détails doivent vous inciter à consulter rapidement votre médecin traitant, votre gynécologue ou votre sage-femme :
- Des plis inhabituels ou un petit creux sur la peau d’un de vos seins ;
- La présence d’une plaie ou rougeur inexpliquée ;
- Un liquide ou du sang s’écouler d’un mamelon ;
- Une boule ou une zone dure ressentie sous la peau du sein.
Votre professionnel de santé procédera à une nouvelle palpation et vous prescrira un examen complémentaire (mammographie, échographie, IRM ou prise de sang) si besoin.