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Pot : comment encourager la propreté de votre bébé ?

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Vous souhaitez commencer l’apprentissage du pot avec votre bébé ? Il est important de prendre le temps, car cela ne dépend pas que de vous. Voici nos conseils pour guider votre enfant vers la propreté.

 

Les signes qu’un enfant est prêt pour l’apprentissage de la propreté

Une maturité physiologique

Pour un être humain, la propreté est conditionnée par la maîtrise de sa vessie et de ses sphincters. Ainsi, jusqu’à ce que son système nerveux central soit assez mature pour lancer des ordres à ses organes, un enfant urine ou défèque sans y penser. Il est inutile de le gronder, il ne contrôle juste pas son corps. Il identifiera la sensation de faire pipi ou caca et l’assimilera à ce besoin d’aux toilettes aux alentours de deux ans. Avant, il n’est juste pas apte physiologiquement.

Des signes physiques

Néanmoins, il ne faut pas hésiter à le guider. S’il a l’exemple d’un aîné ou si vous lui présentez le pot, un enfant se montrera curieux de son utilisation et ira de lui-même sur l’objet. Vous pouvez l’inviter à s’asseoir dessus, même habillé. Le moment opportun pour commencer à le guider se résume en quelques signes : votre enfant est capable de se déplacer seul vers un endroit donné ; sa couche est propre pendant plusieurs heures ou il se déshabille seul et il peut exprimer ses besoins avec des mots simples. Mais, surtout, votre enfant doit être curieux de cette nouvelle expérience. Inutile de le forcer s’il ne veut pas être propre.

 

Apprentissage de la propreté : bien comprendre l’enfant

Un apprentissage qui prend du temps

Parce qu’elle est corrélée à sa croissance physiologique, l’acquisition de la propreté est un processus qui se fait dans le temps. Cela peut prendre de trois à six mois, voire plus. Pour cette raison, il convient de rester à l’écoute de votre enfant et de respecter son rythme d’apprentissage. Petit à petit, il se dirigera de lui-même vers l’objet et vous dira quand sa couche est sale ou quand il doit aller sur le pot. Si vers l’entrée en maternelle, il est toujours obligé de porter des couches, il ne faut pas paniquer et continuer à l’accompagner ainsi dans l’apprentissage de la propreté en lui présentant le pot et en l’encourageant. Si l’apprentissage de la propreté passe par une maturité physiologique, de bonnes conditions psychologiques peuvent aider.

Âge moyen de la propreté

Il faut distinguer la propreté diurne et la propreté nocturne. La première s’acquiert entre la 2ème et la 4ème année. La seconde, se fait un peu plus tardivement, en général huit douze mois après. Pour autant, chaque enfant est différent et il n’est pas anormal de commencer à proposer le pot ou à familiariser votre enfant avec dès ses 18 mois.

À partir de quand s’inquiéter ?

S’il a plus de 4 ans et qu’il refuse d’aller sur le pot, qu’il semble incapable de se retenir ou qu'il paraît ne pas éprouver un quelconque intérêt pour l’apprentissage de la propreté, alors il est utile de demander conseil à votre pédiatre. Il pourra essayer de trouver les raisons de ce refus, comprendre les difficultés de votre enfant, qu’elles soient psychologiques ou physiologiques. Dans tous les cas, il est inutile de le gronder ou de le taquiner, cela pourrait le crisper et provoquer des constipations.

 

Créer un rituel autour du pot

Établir une routine

Même si vous laissez le pot en évidence dans la salle de bain ou les toilettes pour que votre enfant puisse y aller de façon autonome dès qu’il en a envie, il peut être bénéfique d’instaurer des rituels. Par exemple, vous pouvez amener votre enfant sur le pot à des heures régulières, comme au réveil, après les repas et avant les siestes. Pour autant, il ne faut pas le laisser dessus plus de cinq minutes : s’il n’a pas envie, rester assis ne changera rien. Lui mettre à disposition des livres ou des petits jouets peut être utile pour l’intéresser mais il ne faut pas que cela le distraie de l’objectif principal.

Ne pas le gronder en cas d’échec

Dans le cas où votre enfant souillerait à nouveau sa culotte après avoir été propre, il ne faut pas le gronder au risque de le bloquer. À son âge, un accident peut encore arriver, surtout la nuit. Le fait de salir ses vêtements, d’être mouillé, de ne pas sentir bon lui fera peut-être aller plus facilement aux toilettes. En revanche, pour l’aider, vous pouvez anticiper ses besoins en lui proposant plus régulièrement et plusieurs fois dans la journée d’aller sur le pot, surtout après les repas.

Félicitez-le lorsqu’il reste sur le pot

Entre les effusions et l’indifférence, il est important de trouver le juste milieu lorsque votre enfant réussit à aller au pot. Bien évidemment, pour l’encourager dans son apprentissage de la propreté et lui donner confiance en lui, il faut le féliciter à partir du moment où il s’assoit sur le pot, même sans rien y faire. Pour autant, votre enfant doit aussi comprendre que c’est un acte naturel qui fait partie de son développement. Il ne doit pas faire ses besoins pour vous faire plaisir.

 

Apprentissage du pot : quelques conseils

Comme vous l’avez vu, l’acquisition de la propreté est une étape, certes inévitable, mais pas simple pour les tout-petits. Pour lui faciliter la tâche, vous pouvez aider votre enfant à gagner en autonomie.

D’abord, en lui mettant des vêtements faciles à enlever. Il faut ainsi éviter les pantalons trop serrés, les ceintures, les salopettes compliquées à déboutonner ou les collants trop difficiles à baisser. Durant cette période, les leggings et les pantalons seront plus pratiques. Pour cette raison, l’été est souvent un moment propice à l’apprentissage de la propreté, les couches de vêtements n’étant pas trop nombreuses.

Ensuite, vous pouvez troquer la couche contre une culotte d’apprentissage. Cette dernière comporte un tissu légèrement rembourré à l’entrejambe qui permet de retenir l’urine si votre enfant tarde à aller sur le pot.

Enfin, il n’est jamais trop tôt pour lui apprendre à s’essuyer : afin d’éviter les irritations, mais aussi les infections chez les petites filles, il est nécessaire d’enseigner les bons gestes, de l’avant vers l’arrière.

 

Conclusion : La propreté ne s’append pas, elle s’acquiert avec le temps et cela diffère d’un enfant à l’autre. Dans cette étape naturelle du développement des tout-petits, le rôle des parents est de les accompagner et de les encourager au mieux.